Comité Consultatif (2019)

Le comité consultatif du festival est composé de personnalités éminentes, possédant une vaste connaissance et expérience des festivals de films.

Rock Demers :

Rock Demers est fondateur et président de «Les Productions La Fête» et créateur de CONTES POUR TOUS. Rock Demers a été impliqué dans toutes les facettes du cinéma (critique, distribution, export, opération, production). Au début des années 50, il a cofondé le magazine Images et créé de nombreux ciné-clubs. En 1958, après des études d’enseignement, il quitte le pays pour voyager en Europe et en Asie pendant deux ans. À son retour au Canada, il s’est joint à l’équipe qui venait de créer le Festival international du film de Montréal. Il en devint le directeur général de 1962 à 1967. Il fut l’un des cofondateurs de la Cinémathèque québécoise en 1963 et créa Faroun Films en 1965. En 1968, il se consacra à Faroun Films, dont la distribution de films pour la jeunesse se développa rapidement dans plus de dix pays. Avec l’exportation du film Martien de Noël et d’autres films tels que Les Mâles (Gilles Carle), La Vie rêvée (Mireille Dansereau) et Les Smattes (Jean-Claude Labrecque), Faroun Films est devenu le plus important ambassadeur à l’étranger de industrie cinématographique du Québec. Grâce au brillant succès de la première édition de CONTES POUR TOUS, dont la qualité exceptionnelle a été appréciée par le public et par les critiques (215 récompenses nationales et internationales en moins de 30 ans), la collection compte maintenant 24 titres et a valu à Rock Demers de nombreux prix, aux niveaux national et international, dont le Prix Albert Tessier (Québec), Compagnon de l’Ordre du Canada et Chevalier des Arts et des Lettres (France).

Monique Simard :

Monique Simard est actuellement membre du groupe d’experts chargé d’examiner la législation fédérale en matière de télécommunications et de radiodiffusion.

Monique Simard s’est jointe à l’équipe du Fonds Quebecor en avril 2018 à titre de présidente du conseil, de vice-présidente de la société, de membre et d’administratrice indépendante. Elle était auparavant présidente et chef de la direction de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) de 2014 à 2018.

De 2008 à 2013, Monique Simard a été directrice exécutive du programme français de l’Office national du film du Canada. À ce titre, elle a soutenu la création et la programmation de documentaires, de films d’animation et de fiction distinctifs, novateurs et pertinents, et d’œuvres interactives destinées à de multiples plateformes.

e 1998 à 2008, elle a été membre de l’équipe de Productions Virage, spécialisée dans la production de documentaires sur des questions sociales et internationales. Monique Simard a produit plus de 60 films et séries documentaires pour la télévision.

Monique Simard a déjà été présidente du conseil d’administration de la Cinémathèque Québécoise, membre fondateur du Festival international du documentaire de Montréal (RIDM) et membre du conseil d’administration de l’ancienne Association des producteurs de films et de télévision. du Québec (APFTQ, maintenant l’AQPM) en tant que représentant pour les documentaires.

Elle a participé à tous les principaux festivals de films documentaires du monde entier. Monique Simard a été nommée présidente honoraire de Sunny Side of the Doc en 2016. En 2017, elle a été nommée «Doc Mogul» au festival Hot Docs de Toronto. De plus, en 2017, elle a été nommée commandant de l’Ordre français des arts et des lettres. Dans l’ensemble de son travail, Monique Simard s’est toujours activement impliquée pour que les femmes occupent la place qui leur revient dans la société.

De 1973 à 1991, elle était une syndicaliste active, étroitement associée à la montée des problèmes des femmes dans le mouvement syndical.

Jean-François Pouliot :

Bachelier de l’Université Concordia en arts et communications, Jean-François Pouliot détient aussi une mineure en philosophie. C’est à titre d’assistant à la caméra qu’il a fait ses débuts dans le milieu cinématographique. Il a acquis au fil des ans une solide expérience en travaillant entre autres pour des longs-métrages notoires comme Once Upon a Time in America du réalisateur Sergio Leone et Hotel New Hampshire de Tony Richardson.

En 1982, Jean-François a choisi l’écriture comme moyen de communication en devenant concepteur-rédacteur pour Cossette Communication-Marketing, plus importante agence canadienne de publicité. Vite promu responsable de la création des publicités francophones pour les restaurants McDonald’s, il a remporté deux fois le Grand Prix du Mondial de la publicité francophone. En 1988, il est devenu réalisateur pour la Fabrique d’images, une des principales maisons de production de films publicitaires au pays. Il y a réalisé des messages principalement pour le Canada, mais aussi pour les États-Unis et l’Europe, remportant un Lion d’argent à Cannes pour un message de Loto-Québec. Il a également signé de 1992 à 2005 la très grande majorité des 137 exécutions de la célèbre campagne Monsieur B pour Bell.

Après 15 ans à titre de réalisateur publicitaire et près de 500 publicités plus tard, Jean-François s’est tourné vers le milieu des affaires en 2000 et a fondé Eloda, une entreprise en hautes technologies spécialisée dans la reconnaissance automatisée des publicités télévisées. Coinventeur de sa technologie, il en a assuré la présidence jusqu’en 2006. Sous sa gouverne, Eloda a employé plus de 40 personnes et est entrée au TSX Venture de Toronto.

Ne tournant jamais le dos au cinéma, Jean-François a fait ses débuts dans le long-métrage avec La Grande Séduction, comédie dramatique qui a clôturé la prestigieuse Quinzaine des réalisateurs de Cannes en 2003. Le film a connu par la suite un succès de salle sans précédent au Canada et a ravi la critique tant au Québec qu’à l’international. Il a été présenté dans plus de 65 festivals internationaux et a été vendu dans au-delà de 25 pays, remportant de surcroît plusieurs prix de prestige, dont le Prix du public au Festival de Sundance, le Grand Prix Jiraldillo d’oro et le Prix ASECAN du Festival de Séville, le Bayar d’Or du meilleur film au Festival de Namur ainsi que sept Prix Jutra en 2004.

Avec Guide de la petite vengeance, Jean-François Pouliot a signé en 2006 un deuxième long-métrage et a poursuivi sa fructueuse collaboration avec le scénariste Ken Scott. Avant même sa sortie en salle, le film a reçu le Prix du public au Festival du film de Rouyn-Noranda, puis a récolté en 2007 quatre nominations au concours des prix Génie, dont celles de la meilleure réalisation et du meilleur film. Il a également été choisi «pick of the week» au festival de Seattle. Enfin, Jean-François Pouliot a scénarisé et réalisé, au printemps 2008, un premier film en stéréoscopie avec la collaboration de l’Office national du film (ONF). Salué par la critique au festival de La Rochelle, Champlain retracé est présenté jusqu’en 2018 au Musée de la civilisation à Québec. Ila été soumis par l’ONF aux Oscars pour 2009. À la demande de Patrimoine Canada et avec la collaboration de l’ONF et du Cirque du Soleil, Jean-François Pouliot a réalisé en 2010 le film immersif Impressions/Glimpses, destiné au pavillon du Canada dans le cadre de l’Exposition universelle de Shanghai. En 2013, il a été à la barre du film Dr. Cabbie, une comédie sociale tournée en Inde et au Canada, sorti sur nos écrans en 2014. En 2015, il s’est attaqué à des productions d’envergure puisqu’il a réalisé une version animée du classique La guerre des tuques, film culte de la série des Contes pour tous de Rock Demers. La même année, Jean-François a tourné la suite du long-métrage Les 3 p’tits cochons, qui a remporté un grand succès aux guichets à l’été 2016. Enfin, il a travaillé à la réalisation du très attendu film Les Bougon, arrivé sur les écrans en décembre 2016. En 2018, Jean-François travaille sur le long-métrage animé La course des tuques en tant que réalisateur-conseil, directeur photo et conseiller à la composition de l’image.

Henry Welsh :

Henry Welsh a acquis une expérience de premier plan dans le domaine des arts de la scène et du cinéma. Depuis 1989, il a organisé et supervisé de nombreuses relations avec la presse, lancements, campagnes de promotion d’événements spéciaux et tournées d’artistes aux niveaux local et international.Passionné de promotion et de distribution de produits culturels, Henry Welsh a également agi à titre d’agent de développement à l’échelle internationale pour les compagnies de théâtre québécoises en organisant des tournées à l’étranger. Les contacts noués lors de divers événements à l’étranger l’ont amené à développer des relations et des accords de coproduction cinématographique (entre le Chili et le Canada par exemple).De 1999 à 2012, Henry Welsh a été directeur de la cérémonie de remise des prix Jutra. Cette soirée de gala présente des personnes travaillant dans l’industrie cinématographique québécoise qui distribuent des prix à leurs pairs. La même année, jusqu’en 2015, Henry Welsh est nommé directeur des communications et des relations avec la presse du Festival des films du monde de Montréal.En 2013, il a lancé les Trophées francophones du cinéma, une émission télévisée consacrée aux cinématographies francophones du monde entier. La première cérémonie de remise des prix a eu lieu à Dakar puis à Paris, Beyrouth, Abidjan, Yaoundé et Saint-Louis du Sénégal.