Films

Vendredi 11 septembre 2015 | 19 h

SIDDHARTH (2013)

Langue : Hindi
Durée : 82 min
Réalisé par Richie Mehta (il sera présent via Skype)

Un père de la classe ouvrière recherche son jeune fils de 12 ans, qui n’est pas revenu à la maison après avoir été envoyé travailler dans une autre ville. Ce film poignant relate les rencontres déconcertantes du père avec des employeurs sans scrupules, des policiers rudes et antipathiques et au cœur des bidonvilles indiens où les enfants de la rue sont laissés à eux-mêmes. Le film nous rappelle « Le voleur de bicyclette », le chef-d’œuvre du cinéma néoréaliste italien de Vittorio De Sica.

« Siddharth»  sera précédé d’une courte introduction en diaporama des expositions de deux artistes de l’Asie du Sud à la galerie FOFA de l’Université Concordia (1515 rue Ste. Catherine W., EV 1.715) entre le 8 septembre 2015 et le 23 octobre 2015):

  •  Une nouvelle œuvre in-situ de Nikhil Chopra, La Perle Noire, se déroulera dans la grande salle de la Galerie FOFA ainsi qu’au parc Jarry (18-20 septembre), à Montréal. Célèbre pour les performances de longue durée qu’il exécute aux quatre coins du monde, M. Chopra fait appel au théâtre, à la peinture, au spectacle, à l’art en direct et au dessin. C’est la toute première exposition en terre canadienne de cet artiste qui vient de Goa en Inde.
  • L’exposition « Remnants of a Separation» du photographe Aanchal Malhotra porte sur les objets et les souvenirs que les réfugiés ont apportés dans leur fuite lors de l’éclatement du sous-continent indien qui a mené à la création de l’Inde et du Pakistan en 1947.

Samedi 12 septembre 2015 | 19 h

THE BOY MIR (2011)

Langue : Hazargi
Durée : 94 min
Un documentaire de Phil Grabsky.

Le film suit les traces de l’irrésistible et adorable Mir, du naïf garçon de 8 ans jusqu’à l’adulte accompli. Il ne s’agit pas uniquement d’un périple accompagnant Mir dans son passage à l’âge adulte dans une des zones les plus problématiques de la planète, mais d’un film incomparable dans sa représentation de l’histoire de l’Afghanistan moderne.

Samedi 12 septembre 2015 | 19 h

THE PAKISTAN FOUR (2014)

Langues : Urdu et Anglais
Durée : 36 min
Un documentaire de Shehzad Hameed Ahmad.

Contrairement à l’environnement très strict de la tribu Hazara de l’Afghanistan décrit dans le film précédent (Grabsky devait être particulièrement prudent pour ne pas braquer sa caméra sur les femmes), le deuxième film de cette soirée nous fait pénétrer dans l’univers de femmes américano-pakistanaises de seconde génération qui embrassent des carrières en marge des courants traditionnels des affaires, du génie, de la médecine, etc.

Dimanche 13 septembre 2015 | 13 h (prenez bonne note de l’heure de début d’après-midi)

GANESH, BOY WONDER (2009)

Langues : Télougou et Anglais
Durée : 75 min
Un documentaire de Srinivas Krishna, qui sera présent pour les discussions via Skype.

C’est l’histoire d’un jeune garçon affligé d’une déformation progressive du nez en raison de la présence d’une tumeur bénigne croissante. Dans le film, on suit des tentatives de ses parents afin d’obtenir une aide médicale alors qu’ils vivotent de peine et de misère. (Selon un sondage de l’Institut britannique du cinéma de 2002, le film « Masala » (1992) de Srinivas Krishna est considéré comme le meilleur film de tous les temps réalisé par un cinéaste de la diaspora indienne et le film « Pather Pancheli » de Satyajit Ray a été voté comme le meilleur film de tous les temps).

Dimanche 13 septembre 2015 | 13 h (prenez bonne note de l’heure de début d’après-midi)

ZEN (2014)

Langues : Urdu et Anglais
Durée : 19 min
Réalisé par Arshad Khan.

Un mari Sikh et sa femme musulmane composent de leur mieux avec les problèmes neurologiques de leur fils, dus à une hypoxie de naissance. Le couple souffre également de l’éloignement de la famille de la mariée en raison de leur mariage.

Vendredi 2 octobre 2015 | 19 h

KURMAVATARA («The tortoise, an incarnation» – «La tortue, une incarnation») 2012

Langue : Kannada
Durée : 120 min
Réalisé par Girish Kasaravalli.

When the principal actor dies suddenly, an un-ambitious civil servant is persuaded to accept the role of Gandhi in a television serial because of his physical resemblance to the legendary leader. In the process of inhabiting the character he begins to review and question his own conduct in life. Is it possible to live up to Gandhi’s ideals while resisting pressures from his family and other parties who want to take advantage of his growing fame? The title of the film draws upon the mythology of Lord Vishnu’s tortoise avatar as a metaphor for the immense backbreaking stress that great responsibility brings even for the strongest among us.

Samedi 3 octobre 2015 | 19 h

MARGARITA, WITH A STRAW (2012)

Langues : En Hindi et en Anglais
Durée : 100 min
Par Shonali Bose et Nilesh Maniyar. Le cinéaste Shonali Bose sera présent lors du visionnement, des échanges entre panélistes et lors du dialogue avec l’auditoire.

Laila est une jeune femme rebelle qui souffre de paralysie cérébrale, avec une déformation des voix et est prisonnière d’un fauteuil roulant. Lors de son voyage de découverte de soi-même et lors de son voyage de l’Inde aux États-Unis, elle rencontre les autres. Comme tous les autres êtres humains, elle essaie de satisfaire aux deux besoins importants pour tout le monde, soit la carrière et l’amour.

Dimanche 4 octobre 2015 | 13 h (prenez bonne note de l’heure de début d’après-midi)

APUR PANCHALI (2013)

Langue : Bengali
Durée : 104 min
Réalisation de Kaushik Ganguly. (Shonali Bose, de l’origine Bengalie elle-même – et réalisatrice du film ‘Margarita with a straw’ – participera dans les discussions après ce film).

Ce nouveau film est tiré d’une histoire vraie, celle de Subir Banerjee, l’enfant acteur qui a interprété le rôle emblématique d’Apu dans le chef d’œuvre de Satyajit Ray « Pather Panchali » (1955). Par le fruit du hasard, sa propre vie avait de nombreux points en commun avec celle du véritable « Apu » créé par Ray. Il s’est ensuite réfugié dans la solitude, ne tournant dans aucun autre film. Dans « Apu Panchali », le réticent et reclus Subir Banerjee est petit à petit persuadé par Arka, un jeune étudiant en cinématographie, de se rendre en Allemagne pour y recevoir le prix du « Meilleur jeune acteur de tous les temps ». Banerjee se remémore les événements marquants de sa jeunesse et de sa vie adulte. Un nouveau lien sera-t-il créé entre le Banerjee plus âgé et le jeune Arka, semblable à celui de l’Apu adulte et du fils qu’il a abandonné dans « Apu Sansar » (Le Monde d’Apu)?